Sur le terrain

Longines, chronométreur de l'élégance

Longines, chronométreur de l'élégance
La pouliche Trêve gagnant l'Arc 2014 après le Prix de Diane Longines en 2013 © Stefano Grasso/Longines

Depuis plus d’un siècle, Longines est indissociable des courses de chevaux et des sports équestres. Au nom de valeurs communes, de la tradition et de l’élégance.

Comme chaque matin les voyageurs se comptent par milliers dans le hall de la gare de Lyon à Paris. Si à cette heure, chacun est concentré à la lecture de l’horaire de son train, un élément du décor, une photographie d’art en noir et blanc, couronne le tableau d’affichage des arrivées et des départs et ne passe pas inaperçu. En effet, le nom de Longines frappé de son logo au sablier ailé établit un trait d’union, de droite à gauche, entre un chronographe, un homme et son cheval. Ce chronographe épuré, élégant, sans une complication, sans un tachymètre de trop, nous apparaît comme la sculpture d’un artiste. Cette montre incarne à elle seule la précision, l’élégance et la tradition longue de 183 ans de Longines. Cet « enregistreur de temps », comme le définissait Émile Littré, est représenté ici par la Conquest Classic, qui incarne pour Longines « une collection intemporelle pour le monde des courses »

 Au vrai, Longines et les chevaux ne font qu’un. Dans les courses dites de plat, s’il ne fallait parler que de l’histoire récente, il est le chronométreur officiel de France Galop depuis 2012, mais encore le partenaire privilégié des grandes courses de Singapour, de Hong Kong, d’Ascot, de Dubaï, de Santa Anita… Depuis juin 2013, Longines est devenu le partenaire officiel et la montre officielle de la FIAH (Fédération internationale des autorités hippiques, présidée par le Français Louis Romanet), dont le rôle consiste à structurer les courses de plat dans le monde entier… Et à Chantilly, l’affiche où figure l’acteur australien Simon Baker (The Mentalist), ambassadeur de l’élégance de la marque horlogère depuis 2012, est visible un peu partout sur le Prix de Diane Longines.

 Le 13 décembre 2014, afin de démontrer son attachement au monde des courses et à l’issue de la Longines International Jockey’s Championship de Hong Kong, elle a attribué pour la première fois le titre de meilleur jockey du monde à l’Anglais Ryan Moore. En 2013, la pouliche australienne Black Caviar, invaincue en vingt-cinq courses, et la pouliche française Trêve, victorieuse du Prix de Diane et de l’Arc de triomphe, se sont partagé la première marche du podium des Longines World’s Best Racehorse Awards.

 Même implication dans les sports équestres, dont la première rencontre remonte à 1912 à un concours hippique au Portugal (l’ancêtre du CSO). Aujourd’hui, Longines est devenue en janvier 2013 le chronométreur officiel et la montre officielle de la FEI (Fédération équestre internationale). Ce partenariat s’ajoute à celui du Longines Global Champions Tour, un circuit de quatorze étapes qui rassemblent les trente meilleurs cavaliers mondiaux. Qui plus est, figure parmi ses ambassadeurs, aux côtés des grands sportifs André Agassi et Steffi Graf, la cavalière suisse Jane Richard Philips.

 Alors que nous voyageons sur les hippodromes de La Touques, de Deauville, de Churchill Downs (pour les Kentucky Oaks) ou encore de Doha, (pour la finale du Longines Global Champions Tour), une voix féminine de la SNCF nous tire de nos songes et annonce le départ du train pour Neuchâtel dans quelques secondes. Quelques heures plus tard, « Vous êtes à Saint-Imier », indique David, le jeune responsable de la communication de Longines venu nous chercher à la gare.

 C’est là, dans l’Erguël, dans cette cité de moins de 5000 âmes, sur les bords de la Suze, que tout a commencé un beau jour de 1832. Il n’était pas question de manufacture à cette époque lorsqu’Auguste Agassiz entre comme associé, ici, dans un comptoir d’horlogerie. Rien n’est encore centralisé, à cette époque où règne l’établissage. En clair, le comptoir recueille auprès de petites mains disséminées, les composants nécessaires à la fabrication des montres, organise l’assemblage, pour finalement vendre le produit fini. En homme d’affaires visionnaire, Agassiz vend ses premières montres à New York en 1845, mais, souffrant, doit céder sa place à son neveu Ernest Francillon...Lire la suite...