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Grégoire Faulin, le photographe des peuples cavaliers

Grégoire Faulin, le photographe des peuples cavaliers
Moment de complicité entre une jeune femme et un pur-sang arabe turc © Grégoire Faulin

Parcours original que celui de Grégoire Faulin. Après des brillantes études – il est ingénieur des Mines – , il passe son diplôme d’enseignant à l’École nationale d’équitation à Saumur. Il y reste finalement sept ans comme responsable des nouvelles technologies. En parallèle, il sort en concours complet jusqu’au niveau international. Arrivé à une certaine « saturation », il change de cap pour la photographie, un univers qui l’a toujours « attiré », dit-il, et se fait remarquer au salon Ar(t) Cheval de Saumur. Puis c’est un grand périple de deux années chez les peuples cavaliers qui le mène avec sa compagne Blandine Nicot, de l’Inde à l’Éthiopie, de la Turquie à la Mongolie… Il en tire des images d’une incroyable véracité (dont certaines en noir et blanc prises avec son Leica) et un livre somptueux (Cavaliers d’Abyssinie). Aujourd’hui, il dirige une agence de communication au Mans et attend sa prochaine destination de cavaliers du bout du monde.

“De ce long voyage de deux ans chez les peuples cavaliers, je suis revenu enrichi de rencontres et les poches pleines de cartes mémoire numériques gorgées d’images qui témoignent de la relation passionnelle homme-cheval sur ces territoires qui n’ont jamais entendu parler de globalisation. Cavaliers d’Abyssinie, réalisé avec Blandine Nicot et Alain Laurioux, qui rend hommage aux guerriers des plateaux du nord de l’Éthiopie, est une partie de ce travail ethnologique que j’ai entamé.”